jeudi 23 août 2012

Chapitre 6 : Aux alentours


Dans le petit endroit où j'habite, en pleins coeur de la ville, je ne peux pas dire que je peux me sentir seule. En ce moment, assise dans le corridor de mon immeuble, je tend l'oreille. J'écoute.

Deux enfants qui se chicannent pour une histoire de tapage, tentent de régler leurs problèmes avec comme médiatrice, leur mère bien aimé. Les cris des explications sévissent de partout, tandis que la mère essaye tant bien que mal de garder la tête haute. Comme solution? :" Je n'aime pas lorsque vous vous battez. Je ne veux plus de ça!". Ce qui est , en somme, une bonne manière de réagir.

Le bruit troublant du girophare de police couvre la réponse des enfants...Silence. Le problème semble être résolu puisque je n'entends plus de supplications ridicules.

Vient l'ascenseur qui monte et qui descend avec le bruit incessant des "tics, tics" éloignés. Une porte s'ouvre et des enfants en sortent pour jeter les déchets domestiques de leurs poubelles. Est-ce les même enfants combattants d'il y a quelques minutes? Mystère. Je crois que c'est un indice pour me signifier que je devrais connaître mes voisins davantage. Vint ensuite le bruit répétitif de leurs pieds frappant le ballon de soccer. Se retenant par les murs pour ne pas tomber, leurs efforts sont décuplés vu le manque de place incroyable dans ce corridor. Venant vers moi, ils s'arrêtent. Sûrement pour examiner qui est cette jeune fille inconnue plongée dans les lignes de son cahier.

Me laissant seule avec mes pensés, je réfléchis aux alentours. L'ascenseur loue un hommage à ses passagers avec son chant constitué de notes aigus. L'autoroute au loin, effrayée qu'on ne l'oublie ne cesse de se faire remarquer. Même si je n'entends plus personne, même si j'oublie l'ascenseur, j'ai toujours l'autoroute pour m'accompagner. 

Si on considère qu'elle transporte des milliers d'automobilistes chaque jour, je peux me compter chanceuse.


Je ne serais jamais seule.

mercredi 22 août 2012

Chapitre 5: résumé

J'ai parlé ultérieurement de la rédaction d'une histoire que j'essaye  de terminer depuis un certain moment. Les mots me manquent pour signifier à quel point je déteste ne pas pouvoir la terminer. L'histoire est là dans mon esprit, bien fraîche à certains endroits et à d'autres, elles attendent des petites retouches . Dans ma tête, repose un panier et mon histoire se retrouve là, éparpillée sur des milliers de petits papiers mélangés et non numérotés. Ma mission? Les mettre en place avec de belles et de longues phrases comme le font les auteurs de romans que j'aime tant. Comment? J'en ai aucune idée. 

Pour mon propre cerveau, j'estime important de créer un résumé de cette histoire. Telle une quatrième de couverture, elle procurera le goût à certains d'en connaître la suite...ou tout simplement, elle m'aidera à imaginer ce que cela donnera en fin de compte. J'essaierais aussi de faire un genre de collage avec des photos qui pourraient correspondre aux personnages de cette histoire. Bon, d'accord c'est pas super. Mais ce n'est qu'une première ébauche.

Blood Bay 1: obsession

Elles n'étaient que trois jeunes filles comme les autres, vivant dans une petite ville dans le sud de Vancouver. Là où rien n'augurait de mal pourtant, personne ne s'attendait à un si grand revirement de situation. Tandis que des meurtres atroces ébranlent la petite communauté, Layla, Angélina et Séléna tentent de comprendre ce qui leur arrive depuis leur pacte de sang. Qu'est ce qui se cache derrière l'équipe de lutte de l'école qui semble si forte dernièrement? Pourquoi les meurtres n'arrivent qu'aux jeunes filles de leur école et qu'ils sont tous accomplis dans la forêt sombre de Brentwood Bay? Leur amitié plus forte que tout arrivera-t-elle à contrer le mal qui s'infiltre dans leur quotidien? 

Marchant vers l'espoir, elles hasardent le chemin du mal.

mardi 21 août 2012

Chapitre 4: Impressions

C'est fou comme ce genre de chose peut me rendre complètement parano. Par rapport à n'importe quelle situation, mes impressions me trompent le cerveau. Un brouillard d'incompréhension face à la réalité ainsi que mes pensées troublantes qui tentent de se frayer un chemin vers mon bon jugement. Je devrais peut-être résister? Mais comment ne pas avoir l'impression d'être ignorée lorsque les faits sont là?

C'est quelque chose qui aura toujours raison de moi. Malgré tout mon amour et ma confiance pour mes amis(es), je me sentirais toujours mise à l'écart où tout simplement ignorée, même si cela n'est pas le cas. Est-ce que les impressions sont trompeuses à ce moment-là? Impression ou pas, se sentir ignorée n'est pas un sentiment que j'affectionne tout particulièrement. Surtout lorsque l'ignorance vient d'une personne que j'affectionne tout particulièrement. Peut-être que je doute autant, parce que mes parents m'ont conditionné à ne faire confiance à personne? Peut-être est-ce seulement une impression stupide, mais comme je l'ai dis plus tôt...Cela me rend FOLLE! Heureusement, j'arrive à me dire que c'est rien et que je me fais du soucis pour n'importe quoi. Toutefois, les jours passent et cette impression reste ancrée dans mon en moi, comme un fantôme du passé qui veut refaire surface. Moi qui croyait qu'après cet été, cela ne se reproduirait pas (pour des raisons personnelles) et que ce sentiment d'abandon ne reviendrait pas. 

Je me fais sûrement trop de soucis. La rêveuse accomplie que je suis, invente toujours des situations alternatives pour me soulager, mais aussi pour me rendre maboule. Je crois que je vais devoir choisir mon camp...

Qui gagnera la prochaine fois? L'impression ou le bon jugement? Tous les détails un autre jour. En espérant que la rêveuse accomplie ne sombre pas dans l'oublie.

lundi 20 août 2012

Chapitre 3: Font-ils exprès?

Non, mais sérieusement. Les gens font-ils exprès pour ne rien comprendre? Il faut vraiment être bête pour éviter de penser avant de poser des gestes ou tout simplement de dire quelque chose d'absurde! Je ne parle pas des commentaires stupides que nous pouvons avoir, car bien sûre j'en ai aussi. Je parle des opinions politiques et de l'opinion publique.

L'autre jour, je suis allée à l'assemblée générale de mon école. Il fallait décider si nous devions rester en grève (ce que nous faisons depuis 6 mois) ou bien faire une pause jusqu'aux élections. La plupart des étudiants, dont moi, sommes venus pour voter CONTRE la continuité de la grève. Le moyen de pression que nous avons réussi à faire jusqu'à maintenant était énorme, sauf que MAINTENANT c'est le temps au peuple de décider ce qui doit advenir de notre province. Nous étions donc déterminés de cesser cette grève qui s'annonçait risquée pour nos études. C'est bien beau de vouloir faire le maximum et de montrer les moyens de pressions aux peuples que les étudiants peuvent exercer, mais là c'était assez. 

Cependant, les militants accomplis n'avaient pas l'air de comprendre cela. Ils continuaient à vouloir prendre la parole pendant l'assemblée afin de faire changer d'idée aux étudiants. Une assemblée longue et interminable pendant laquelle nous étions tous assis parterre, sur un plancher dure sans rien pour soutenir notre dos. Les militants allaient se plaindre du fait qu'il devait y avoir de la démocratie et laisser les gens parler. Pourtant , ils avaient parlé tant qu'ils le voulaient pendant la première assemblée. Ils voulaient encore informer les gens lorsque nous suivions les nouvelles à tous les jours et que nous étions parfaitement conscient de ce qui se passe à l'extérieur avec le gouvernement et le peuple....Les étudiants ont du voter, après des heures de supplices, de ne PAS laisser place à l'argumentation. Pourquoi? Car nous étions tous venu pour voter la reprise des cours. Les militants, eux, ne pouvaient pas en croire leurs yeux ! : " Ils sont tous venus voter et ils se fichent de cette assemblée !". Que de beaux mots...mais effectivement c'était la vérité. Cela faisait des mois que nous perdons notre temps. Nous avons fait prendre conscience à la population que des élections étaient INDISPENSABLES. Je crois que nous avions fait tout en notre pouvoir...POUVONS-NOUS ARRÊTER DE PARLER ET VOTER LA REPRISE DES COURS MAINTENANT?????

Ah l'indignation! Pffft, mon oeil.

Venu enfin le moment, vers 15 heure , de voter la reprise des cours....Ah vous pensez que nous sommes partis à 15 heure? HAHAHA. Non. Les militants venaient sans cesse en avant afin de couloir rajouter des amendements, ou des propositions qui prenaient des heures à être voter. Nous sommes venus à 9 heure trente du matin et nous avions voté vers 18 heure. Enfin, la reprise des cours...mais les militants n'étaient pas contents. Ils attendent de prendre leur revanche. Ce qu'ils n'ont pas pris le temps de nous faire payer. Demain, une autre assemblée générale pour REVOTER ce que nous avions pris des heures à décider. Je crois qu'ils ont eu du mal à admettre leur défaite. et qu'ils ont jugé nécessaire de faire une pétition. Ils se fichent que la session soit annulé et de toutes les autres conséquences. Leur idéologie est si grande, que ce qu'ils veulent poursuivre doit affecter tous les étudiants de mon école.

Je trouve que c'est bien d'avoir un but dans la vie et de vouloir être militant pour des bonnes causes. Mais lorsque la majorité l'emporte, il faut la respecter et se terrer dans son coin avec ses idées ridicules.

ÇA c'est mon opinion. Si vous n'êtes pas d'accord et bien je m'en fiche carrément.

Désolé, mais la rêveuse accomplie a parlé.
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dimanche 19 août 2012

chapitre 2 : Qui suis-je

Je ne sais pas vraiment si cette question intéresse quelqu'un dans ce monde, mais elle me brûle les lèvres. Je ne veux pas avoir l'air philosophique, car je crois avoir eu ma dose de cette matière qui me donne de l'urticaire. Toutefois, refaire le bilan de mes connaissances sur mon MOI est quelque chose que je n'ai pas fait depuis longtemps. Peut-être que je vais découvrir quelque chose dont j'ignorais?...Est-ce que ça pourrait être possible? Tentons l'expérience !

Je m'appelle..."rêveuse accomplie". La signification de mon pseudonyme a été claire dans mon premier poste et je ne le répéterais pas....malgré mon amour pour les étoiles. Je suis une jeune adulte qui n'est même pas certaine d'en être une. Si j'en crois aux commentaires de mes amis et ceux que j'ai sur moi-même, je peux affirmer l'immaturité momentanée de mes propos parfois. Je ne suis pas une personne immature, mais lorsque je me laisse aller, on peut dire que je perds le contrôle de ce que je dis ou ce que je fais. Est-ce un indice d'immaturité? J'aimerais bien le savoir. 

Je n'explorerais pas l'apparence physique de mon être par exemple. Je veux tout simplement éviter d'attirer tous les pervers de cette planète sur mon blog ! Pfft non, c'est une blague. Je ne suis pas si attirante que ça. Je suis ce qu'on peut imaginer le plus simple possible chez une fille. Cheveux bruns, yeux bruns, grandeur moyenne et poids pareil. Monotone quoi. Ce que dise les autres sur moi, que ce soit des commentaires positifs ou négatifs, n'a pas d'importance ici. De toute façon, l'opinion que j'ai de moi-même est si innée que ce que dise mes amis rentre d'une oreille et sort par l'autre...Ce que dit l'homme que j'aime aussi bizarrement, ne change pas l'opinion que j'ai de moi-même. Ses compliments et son admiration non plus. Est-ce que cela veut dire que j'ai une piètre opinion de moi? Peut-être, mais je m'en fiche pas mal. Tout ce que je veux c'est vivre ma vie comme je l'entends sans que cela ne pose problème à personne. Ce qui est déjà bien ardu.

Bientôt, j'obtiendrais un diplôme en Technique d'éducation à l'enfance et je prévois continuer le tout à l'université. Être enseignante au primaire à toujours été mon rêve, mais on dirait que ces temps-ci je change d'idée. J'ai l'impression que je serai incapable de gérer trente enfants dans une classe qui ne serait même pas la mienne au tout début de ma carrière. Je m'accroche tout de même à ce rêve en me disant que je dois essayer avant de me plaindre...Même si les plaintes font toujours partis de mes journées avant même que je n'essaye quoi que ce soit. 

Si j'ai un autre rêve, ce serait bien de terminer l'histoire que je tente de clore depuis un long moment déjà. L'idée est si bonne et les personnages si attachants que je ne cesse de me dire que j'arriverai à la terminer un jour. Toutefois, les jours passent et je ne trouve pas l'inspiration pour écrire des petits bouts satisfaisants. J'espère un jour la terminer et la garder comme prix à tout ces efforts...La publier aussi ce serait géniale, mais de là à penser qu'un éditeur l'aimera...je crois que la confiance que j'ai sur mon travail est encore assez insuffisant pour penser à cela.

J'ai bien d'autres rêves...Vivre ailleurs que mon appartement éternellement ennuyant, sortir de ces quatre murs, pouvoir être proche de l'homme que j'aime, trouver ma liberté... Je voudrais bien des choses, mais la patience doit aussi être au rendez-vous. Prendre le taureau par les cornes n'est pas vraiment mon genre pour la simple et bonne raison que j'aime laisser les choses se faire d'elles-mêmes. 

Un jour, je me ferai peut-être piquer par la réalité et elle me criera: MAIS QU'EST-CE QUE TU FAIS ? TU PASSES À TRAVERS DES CHOSES FANTASTIQUES ET TU NE FAIS RIEN POUR EMPÊCHER ÇA! FAIT QUELQUE CHOSE DE TA VIE BON SANG!

 Tu penses que je ne le sais pas, chère réalité?  Eh bien, détrompes-toi. Je le ferais un jour! Je ne sais seulement pas quand. J'attends ce jour avec impatience. Et comme rêveuse accomplie, je rêve de ce moment...tous les jours.




vendredi 17 août 2012

Chapitre 1 : À la recherche

Rêveuse accomplie complètement désorientée, cherche...


Euh, je cherche quoi au juste? 


  1. Mon choix de carrière? Non, je dois dire que je l'ai déjà choisi et même appliquée pendant trois ans. Encore quelques années et j'aurai complètement terminée. Je deviendrai tel que je l'ai toujours rêvée depuis que j'ai 16 ans. Dernièrement, je doutais vraiment de ce que je voulais faire. Mais je crois vraiment que c'était dû aux problèmes sociaux qui sévissaient dans ma ville natale. 
  2. L'amour? Je crois l'avoir trouvé si mon coeur ne me fait pas de faux espoirs ou si...tout ce passe bien.
  3. L'affection? Je ne crois pas être en manque d'affection. Surtout depuis que mes parents me couvent comme si j'ai encore 2 ans. Mes amis, la famille, mes collègues de travail...Je crois être satisfaite de la complicité retrouvée avec ces gens si merveilleux.
  4. La liberté? Ouh là...
Il y a peut-être d'autres sujets que je devrai analyser, mais celui-ci est le plus important. Comment un être humain peut se définir en tant qu'individus responsable, autonome et accompli, s'il n'a pas toute sa liberté. Comment peut-il faire ses propres erreurs et en apprendre par les conséquences qu'elles amènent?

J'en ai aucune idée. Je le vis tous les jours. Ne voulant pas trop m'étendre sur le sujet, je peux affirmer que la liberté ne fait pas partie de mon quotidien. J'ai l'impression que je dois toujours penser à ce sujet avant de bouger ou de faire acte de présence avec quelqu'un quelque part dans le monde. Je crois que ma recherche de la liberté pourrait me procurer beaucoup plus d'aide qu'autre chose de plus facultatif..Elle  pourrait même m'aider avec l'amour...

Me sentant complètement brimée et sentant l'air m'obstruer la gorge, j'avance tant bien que mal, vers le chemin de la liberté.

Que devrait faire la rêveuse accomplie?



Prologue

Contrairement à ce que peut évoquer le titre de ce blogue, il n'y a aucune mention d'une quelconque passion que j'aurais pour les étoiles. Je n'ai aucune envie de les étudier et de passer ma vie entière à analyser le simple fait qu'elles brillent ou qu'elles peuvent contenir en elles, une infirme quantité d'eau ou de vie. 

Tout ce que j'aurais à dire sur elles, c'est qu'elles sont magnifiques. Il est dommage que je ne puisses les voir de là où je suis. Même à travers ma fenêtre, je ne peux que discerner le ciel bleu foncé sans aucune brillance particulière. Lorsque j'en trouve une, aussi petite soit-elle, je me sens mieux et je me mets à lui parler comme si elles pouvaient m'entendre. Tout de suite, les histoires affluent dans mon cerveau pleins à craquer de mon imagination débordante. Le petit vent frais de la nuit d'été caressant mon visage, je me sens libre mentalement comme si mon esprit serait près à fendre l'air. Je sais dès cet instant que je suis une rêveuse accomplie.

Oh! Ce ne sont pas que les étoiles qui me font sentir ainsi. Le seul petit moment où je me sens entrer dans ma petite bulle de confort, mon imagination commence déjà à bouillonner. Je peux fixer le mur ou la chaise qui se trouve devant moi pendant des minutes interminables sans me rendre compte que l'autobus que j'attendais depuis une trentaine de minute déjà, passait à ce moment sous mon nez. Mon inconscient lui-même invente des histoires incompréhensives lorsque je dors. Il me mène vers des mondes et des recoins de mon esprit dont je ne connaissais même pas l'existence... C'est pour cette raison précise qu'après m'être réveillée, je reste pendant des heures à saisir tout ce qui à traversé mon esprit troublé cette nuit. Quelquefois même, ces petites histoires m'en inspirent d'autres plus intéressantes que j'aime mettre sur papier. 

Les moments de ma vie étrange occupent aussi l'autre moitié de mon esprit. Elles aussi peuvent m'envoyer sur la lune dans un temps record et me gruger la concentration pendant mes cours. C'est plus sur ces sujets je pense  le plus m'éterniser sur ce blog, car elles sont en soit déjà assez à gérer. Je crois que de tenir un journal intime n'est pas assez pour libérer mon esprit de sa tyrannie quotidienne. En livrer quelques bribes sur le net, pourrait peut-être rendre tout cela plus claire? 

Les étoiles, mes rêves et la lune ( où je suis la plupart du temps) sont , je le crois fermement, les raisons qui me rendent et qui feront de moi pour toujours, une rêveuse accomplie.