"Quoi demander de mieux que de se rappeler tous les beaux moments que nous avions passés durant notre jeunesse! Dans notre temps, on..."
J'ai toujours appréciée les belles histoires de jeunesses de nos aïeux. Les écouter parler durant des heures de tout ce qu'ils ont vécus de merveilleux pendant leur jeunesse qui a passé si vite ! Des heures et des heures de souvenirs heureux ou malheureux, mais combien passionnants et avec une morale incroyable. Ces gens vivent dans le passé, car bien souvent, c'est mieux que de vivre le moment présent. Bon, je ne connais pas la réalité de ces personnes si intéressantes. Par contre, je connais la mienne. Sauf que je ne peux me permettre de vive dans le passé, tout simplement parce que je n'en ai pas.
Il y avait des votes dans ma province et cela se tenait dans mon ancienne école primaire. Que de bonheurs que de constater qu'elle est beaucoup plus belle que dans mon temps. Les murs sont garnis de nouvelles belles phrases conçues par les élèves qui maintenant, porte un petit uniforme. La bibliothèque est maintenant beaucoup plus belle et classe qu'avant. Les chaises rouges couvrent le petit espace des murs pleins de livres pour enfants que j'adorais lire. Tout semble si refait, si spéciale. Seulement mes souvenirs ne le sont pas tant que ça. Oh! Je n'ai pas à me plaindre. Je veux dire, je n'étais pas la petite fille qui se faisait intimider par les autres populaires à longueur de journée ou le jeune garçon qu'on appelait "le dictionnaire" dû à sa connaissance accru de mots inexpliqués. J'avais mes amies, mes livres..c'est tout. Je faisais de mon mieux en classe et la plupart de mes profs étaient cools. Marcher dans ces couloirs était une véritable torture me rappelant que ma vie n'était pas du tout une rose. Le secondaire était cool cependant. Surtout avec mes amies. C'est à ce moment là que j'ai appris à me faire de vraies amies que je ne voulais plus quitter. Heureusement que j'ai eu le secondaire.
J'espère vraiment que les choses vont s'améliorer dans le côté "souvenirs". Pour l'instant, lorsque je pense à ma vieillesse et que mes petits enfants me demanderont de leur raconter ma vie, je crois que je n'aurais rien d'intéressant à leur dire. Ils vont même probablement s'endormir durant les deux premières minutes.
Les pauvres. Je ne les connais même pas et je les plains déjà d'avoir comme futur grand-mère, la rêveuse accomplie.
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