lundi 1 octobre 2012

Chapitre 11 : Nouveau monde.

Je n'ai jamais cru qu'une université pouvait être aussi bondée! Et oui, je suis rendue là maintenant et j'avoue que toutes ces nouveautés me stress un peu. Les livres, les pavillons, les cours, les études, le nombre incalculé d'étudiants qui parcourent les couloirs à journée longue, etc. Ce n'était que ma première journée et je n'ai jamais été aussi contente de me retrouver dans le train du retour. En plus d'essayer de porter un sac à dos, ce que je n'ai pas fait depuis des lustres, je dois supporter de me faire rentrer dedans par des inconnus impolis. Oh! Ce n'est pas si grave que ça. Je veux dire, je n'ai qu'à changer de pavillon par l'extérieur et je me sentirais de nouveau en sécurité. 

Toutefois, vient un autre problème: mon manque inconditionnel de sociabilité. 

Je ne connais personne dans mes classes et je me vois mal passer le reste de la session dans mon coin sans parler à personne. J'en ai envie! C'est juste que je n'y arrive pas. Je crois qu'il me manque la cellule ayant pour fonction "recherche d'amis instantané" dans mon cerveau. Le pire dans cette histoire, c'est que les autres se connaissent tous en raison de l'initiation où ils sont tous allés faire connaissance. Est-il nécessaire de rajouter que je ne suis pas allée à cette initiation? Oh, cela avait l'air si important pour ses petits étudiants qui veulent vivre leur vie à fond! Quoi de mieux que d'embrasser un inconnu dans la rue, de chanter à tue tête et de se lancer des objets non-identifié pour se sentir accepté par ses pairs! Suis-je la seule à trouver cela ridicule? Moi qui pensais qu'une fois arrivés à l'université, les étudiants deviendraient matures! Je me suis tellement trompée! Mais bon, peut-être que je pourrais profiter de ce manque de sociabilité en me concentrant sur mes études. 

Ça à l'air beaucoup plus compliqué maintenant. Je connais déjà l'horaire de la remise de mes projets et des examens à venir. Mais je ne sais pas. Je me sens différente maintenant. Je sens que je pourrais enfin étudier pour le plaisir de devenir professeur...étudier pour pouvoir atteindre mon but.

La rêveuse accomplie devra laisser les rêves de côté et se concentrer sur la réalité.

mardi 18 septembre 2012

Chapitres 10: rêves incongrus

Voici les multiples rêves bizarres que j'ai fait lorsque j'ai fait ma petite sieste de 4 heure cet après-midi.

Je me retrouve dans une espèce de grande salle à ciel ouvert, où un spectacle semble se préparer. Trois jeunes filles descendent d'un pied d'est ale pour chanter un hymne avec leurs magnifiques voix... Que ne fut ma surprise lorsque j'ai découvert que j'étais l'une d'entre-elles...et surtout celle qui a la plus belle et la plus forte des voix. Vous savez pouvoir retenir son souffle en chantant une note parfaitement bien? Ouais, c'était moi. J'ai peut-être oublié de dire que le chant n'était vraiment pas mon fort dans la vraie vie. Et bien on voit vraiment que c'est un rêve. Bon, passons. Alors je me retrouve avec deux autres filles à chanter une chanson magnifique et soudain, dans le noir, je vois un jeune homme qui se dirige vers moi. Il porte une cigarette à sa bouche tout en me gratifiant d'un sourire énigmatique.

" Je sais que je te plais bien et je dois avouer que tu me plais aussi...mais il faut que tu saches que je suis un fumeur.
- Je m'en fiche, lui dis-je juste avant de lui sauter dans les bras pour l'embrasser."

Je n'ai jamais vu ce garçon de ma vie et le rêve continue ainsi. Je me retrouve dans ses bras dans un endroit isolé dans un position incroyablement gênante, mais la "moi" dans ce rêve est heureuse. Il doit malheureusement partir et soudainement je me retrouve dans une rue où je dois prendre un autobus pour rejoindre ma mère. Cette dernière veut que je la rejoigne dans 5 minutes et mon moyen de transport venait juste d'arriver. Toutefois, j'aperçois le jeune homme de tout à l'heure et je ne veux plus le quitter. Cependant, ma conscience dans le rêve me rappelle que je dois aller voir ma mère (un vraie jeu de Sims 3) et que l'autobus dois partir bientôt. Je me contraints à partir en confiant à ce garçon que je l'aime. Déstabilisée par ma confession, je cours et je rentre dans l'autobus à la toute dernière minute. Oh, il ne faut pas oublier la chanson pendant l'autobus! Ouais...parce que faut dire que ça ressemble un peu a un "high school musical" . 

Le rêve arrête là, après une belle chanson et je marche vers chez moi.

Une fois chez moi, je vois ma mère qui fait une genre de publicité sur une confiture qu'elle avait fait elle-même. Tout à fait entrain de crier à qui veut l'entendre que sa confiture est la meilleure...Vient ensuite le temps où elle invite un certain jeune homme à la maison pour lui faire goutter la confiture. Mon père heureux de voir des acheteurs ne cesse d'encourager les accomplissements de ma mère devant le jeune homme que j'avais l'air de connaître. Ai-je besoin de préciser que ce n'est pas le même de tout à l'heure? Il faut suivre là! Bon, alors j'ai l'air de connaître le jeune homme tout en restant gênée des agissements de mes parents. Je lui offre un sourire honteux et je vais me cacher dans ma chambre. Le jeune homme vient frapper à ma porte pour me demander pourquoi je ne venais pas le rejoindre et je reste là à m'excuser des agissements de mes parents. Il me sourit et me prend la main...

Conclusion de ces rêves: Sois je suis en manque, sois je dois aller me faire soigner pour la simple et bonne raison que ma mère voulait vendre sa confiture...

P.S: ma mère ne fait pas de confiture.

dimanche 16 septembre 2012

Chapitre 9 : La confiance

Comment savoir a qui vraiment faire confiance dans la vie. C'est vrai quoi! Ce n'est pas comme si on pouvait se transporter dans l'esprit des gens pour savoir ce qu'ils pensent de nos agissements, de ce qu'on dit ou , tout dépendant de la situation, de notre travail. Ouais, vous pouvez bien faire votre indépendant et vous foutre carrément de ce que les autres peuvent penser. Seulement, ignorez le tant que vous voudrez, il restera que ce genre de question apparaîtra dans votre esprit : " Qu'est ce qu'il pense vraiment de moi?"

C'est une dure réalité dans notre existence. On a beau faire ce qu'on veut, l'opinion d'autrui nous posera toujours problème. Toutefois, certaines personnes ont toujours une facilité déconcertante avec leur capacité de faire confiance à n'importe qui. Qu'est-ce qui vous dit que vous n'allez pas vous faire poignarder dans le dos à n'importe quel moment? Qu'est- ce qui vous dit que le garçon que vous aimez ne pense pas à sa voisine lorsqu'il vous embrasse?

Ah, détrompez-vous. Je ne blâme personne. Je tente seulement de comprendre comment vous faîtes parce que j'aimerais bien pouvoir ouvrir mon coeur et faire confiance à plus de personne autour de moi. Ne pas toujours m'inquiéter de ce qu'ils peuvent me faire dans le futur et éventuellement tous les quitter par peur d'avoir mal. C'est comme ça que j'ai appris à vivre puisque mon père est un adepte du :" Tu me fais chier une seule fois et je ne te reparles plus jamais....je ne t'oublierais plus jamais non plus". Ne jamais oublier c'est la pire des choses. C'est comme si on était coincé dans le passé de toutes nos mauvaises expériences. Savoir ouvrir son coeur à la suite de tout ça est en soi ,très difficile. Je fais de mon mieux, mais je ne garantit rien...

Pour ceux qui crois que je suis une jeune gothique qui se plaint de sa vie sans arrêt et qui reste dans son coin regardant les gens avec noirceur, vous vous trompez. C'est tout mon contraire en fait, mais je tente de m'extérioriser c'est tout.

conclusion: La rêveuse accomplie tente en vain de trouver le chemin vers l'estime des autres. Une autre question existentielles.

samedi 8 septembre 2012

Chapitre 8: La conception de l'adulte

Il est drôle d'entendre un enfant nous demander , la première fois qu'il nous voit, si nous avons des enfants puisque, clairement nous avons l'air d'un adulte. Pour eux, être adulte c'est avoir des enfants et un emploie et surtout une certaine autorité. Il suffit de mesurer plus de 1m 50 et directement, nous recevrons toutes ces questions de leurs part. 

C'est tout de même intéressant de connaître les différentes conceptions sur le fait d'être un adulte. C' est tellement diversifié, mais en même temps si porté à des préjugés. Certains diraient, qu'il suffit d'être mature. D'autres trouvent que c'est pouvoir assumer ses responsabilités et être autonome. Toutefois, comme d'autres concept, celui-là est propre à chaque individu...malgré les nombreux préjugés et les influencent que certains peuvent avoir sur leurs pairs. Seulement, se fier à ce que pensent les autres peut mener à une certaine incompréhension de se concept et à une certaine peur.

Je tiens à l'avouer ; j'ai peur d'être une adulte. Ou en fait, j'avais peur d'en être une, car je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Je ne savais même pas ce qu'était être une adulte et je ne me considérais même pas comme tel , tellement j'étais aveuglée par les conceptions qu'avaient les gens autour de moi. Cela fait au moins deux ans que je suis censée être une adulte et ce n'est qu'hier soir que je me suis sentie ainsi. J'avais un problème qu'on peut communément appeler : conflit coeur-cerveau. Mon coeur me disait des choses que mon cerveau n'approuvaient et c'était si fort que je n'en dormais plus la nuit. Je m'occupais durant mes journées pour éviter d'avoir à penser à tout ça, mais le soir, une fois couchée, j'avais l'impression de mourir. J'étais constamment consternés de mes attitudes, de mes actions et de mes paroles. Je ne me sentais plus moi-même, comme si je devais m'adapter à ce que chaque personne voulait que je sois. Hier soir, j'ai dis non, et j'ai remis mes idées en place.

Avant hier soir, je pensais qu'être adulte, signifiait être libre de faire ce que nous voulons. Puisque je n'avais pas la possibilité d'exercer mon concept biaisé, je ne me sentais pas adulte, immature et stupide. En fait je suis toujours stupide. Quand je pense que c'est seulement hier soir que mes yeux se sont ouverts, j'ai envie de commettre des choses que je ne peux écrire sous peine qu'on me croit suicidaire.

Voilà ce que j'ai découvert. Être adulte ne signifie non seulement d'être libre, mais dans son corps et dans son esprit. Il faut connaître et ACCEPTER dans quelle situation nous sommes ainsi qu'être honnête avec soi-même. Il faut d'abord penser que nous avons le pouvoir de changer les choses avec le temps en étant patient et confiant de nos nombreux efforts. Sans oublier les gens qui ont tout fait pour m'aider, je dois savoir tenir compte de leur gestes et les rendre fiers. Leur rendre honneur. En tenant compte des facteurs de ma vie, j'ai choisi de suivre ce que j'ai toujours détestée tout simplement parce que je pensais qu'il fallait que je les déteste. C'est simple, les détester n'était pas la meilleure chose à faire et au lieu de me torturer depuis que je suis une toute petite fille, j'aurais dû l'accepter. Ce qui aurait sans aucun doute construit mon estime personnelle.
 J'ai décidé de garder la tête haute et être patiente afin d'atteindre mes rêves.  J'ai aussi mis mes priorités en place.

Mes priorités pour les 4 années à venir:

  • Réussir à l'université et avoir mon diplôme.
  • Ma famille avant TOUT.
  • Obtenir mon permis de conduire. 
Je m'appelle Rêveuse accomplie et je suis une adulte.

mardi 4 septembre 2012

Chapitre 7 : Souvenirs

"Quoi demander de mieux que de se rappeler tous les beaux moments que nous avions passés durant notre jeunesse! Dans notre temps, on..."

J'ai toujours appréciée les belles histoires de jeunesses  de nos aïeux. Les écouter parler durant des heures de tout ce qu'ils ont vécus de merveilleux pendant leur jeunesse qui a passé si vite ! Des heures et des heures de souvenirs heureux ou malheureux, mais combien passionnants et avec une morale incroyable. Ces gens vivent dans le passé, car bien souvent, c'est mieux que de vivre le moment présent. Bon, je ne connais pas la réalité de ces personnes si intéressantes. Par contre, je connais la mienne. Sauf que je ne peux me permettre de vive dans le passé, tout simplement parce que je n'en ai pas.

Il y avait des votes dans ma province et cela se tenait dans mon ancienne école primaire. Que de bonheurs que de constater qu'elle est beaucoup plus belle que dans mon temps. Les murs sont garnis de nouvelles belles phrases conçues par les élèves qui maintenant, porte un petit uniforme. La bibliothèque est maintenant beaucoup plus belle et classe qu'avant. Les chaises rouges couvrent le petit espace des murs pleins de livres pour enfants que j'adorais lire. Tout semble si refait, si spéciale. Seulement mes souvenirs ne le sont pas tant que ça. Oh! Je n'ai pas à me plaindre. Je veux dire, je n'étais pas la petite fille qui se faisait intimider par les autres populaires à longueur de journée ou le jeune garçon qu'on appelait "le dictionnaire" dû à sa connaissance accru de mots inexpliqués. J'avais mes amies, mes livres..c'est tout. Je faisais de mon mieux en classe et la plupart de mes profs étaient cools. Marcher dans ces couloirs était une véritable torture me rappelant que ma vie n'était pas du tout une rose. Le secondaire était cool cependant. Surtout avec mes amies. C'est à ce moment là que j'ai appris à me faire de vraies amies que je ne voulais plus quitter.  Heureusement que j'ai eu le secondaire.

J'espère vraiment que les choses vont s'améliorer dans le côté "souvenirs". Pour l'instant, lorsque je pense à ma vieillesse et que mes petits enfants me demanderont de leur raconter ma vie, je crois que je n'aurais rien d'intéressant à leur dire. Ils vont même probablement s'endormir durant les deux premières minutes. 

Les pauvres. Je ne les connais même pas et je les plains déjà d'avoir comme futur grand-mère, la rêveuse accomplie.

jeudi 23 août 2012

Chapitre 6 : Aux alentours


Dans le petit endroit où j'habite, en pleins coeur de la ville, je ne peux pas dire que je peux me sentir seule. En ce moment, assise dans le corridor de mon immeuble, je tend l'oreille. J'écoute.

Deux enfants qui se chicannent pour une histoire de tapage, tentent de régler leurs problèmes avec comme médiatrice, leur mère bien aimé. Les cris des explications sévissent de partout, tandis que la mère essaye tant bien que mal de garder la tête haute. Comme solution? :" Je n'aime pas lorsque vous vous battez. Je ne veux plus de ça!". Ce qui est , en somme, une bonne manière de réagir.

Le bruit troublant du girophare de police couvre la réponse des enfants...Silence. Le problème semble être résolu puisque je n'entends plus de supplications ridicules.

Vient l'ascenseur qui monte et qui descend avec le bruit incessant des "tics, tics" éloignés. Une porte s'ouvre et des enfants en sortent pour jeter les déchets domestiques de leurs poubelles. Est-ce les même enfants combattants d'il y a quelques minutes? Mystère. Je crois que c'est un indice pour me signifier que je devrais connaître mes voisins davantage. Vint ensuite le bruit répétitif de leurs pieds frappant le ballon de soccer. Se retenant par les murs pour ne pas tomber, leurs efforts sont décuplés vu le manque de place incroyable dans ce corridor. Venant vers moi, ils s'arrêtent. Sûrement pour examiner qui est cette jeune fille inconnue plongée dans les lignes de son cahier.

Me laissant seule avec mes pensés, je réfléchis aux alentours. L'ascenseur loue un hommage à ses passagers avec son chant constitué de notes aigus. L'autoroute au loin, effrayée qu'on ne l'oublie ne cesse de se faire remarquer. Même si je n'entends plus personne, même si j'oublie l'ascenseur, j'ai toujours l'autoroute pour m'accompagner. 

Si on considère qu'elle transporte des milliers d'automobilistes chaque jour, je peux me compter chanceuse.


Je ne serais jamais seule.

mercredi 22 août 2012

Chapitre 5: résumé

J'ai parlé ultérieurement de la rédaction d'une histoire que j'essaye  de terminer depuis un certain moment. Les mots me manquent pour signifier à quel point je déteste ne pas pouvoir la terminer. L'histoire est là dans mon esprit, bien fraîche à certains endroits et à d'autres, elles attendent des petites retouches . Dans ma tête, repose un panier et mon histoire se retrouve là, éparpillée sur des milliers de petits papiers mélangés et non numérotés. Ma mission? Les mettre en place avec de belles et de longues phrases comme le font les auteurs de romans que j'aime tant. Comment? J'en ai aucune idée. 

Pour mon propre cerveau, j'estime important de créer un résumé de cette histoire. Telle une quatrième de couverture, elle procurera le goût à certains d'en connaître la suite...ou tout simplement, elle m'aidera à imaginer ce que cela donnera en fin de compte. J'essaierais aussi de faire un genre de collage avec des photos qui pourraient correspondre aux personnages de cette histoire. Bon, d'accord c'est pas super. Mais ce n'est qu'une première ébauche.

Blood Bay 1: obsession

Elles n'étaient que trois jeunes filles comme les autres, vivant dans une petite ville dans le sud de Vancouver. Là où rien n'augurait de mal pourtant, personne ne s'attendait à un si grand revirement de situation. Tandis que des meurtres atroces ébranlent la petite communauté, Layla, Angélina et Séléna tentent de comprendre ce qui leur arrive depuis leur pacte de sang. Qu'est ce qui se cache derrière l'équipe de lutte de l'école qui semble si forte dernièrement? Pourquoi les meurtres n'arrivent qu'aux jeunes filles de leur école et qu'ils sont tous accomplis dans la forêt sombre de Brentwood Bay? Leur amitié plus forte que tout arrivera-t-elle à contrer le mal qui s'infiltre dans leur quotidien? 

Marchant vers l'espoir, elles hasardent le chemin du mal.